Le 1er septembre 1939, sans déclaration préalable de guerre, les armées
allemandes envahissent la Pologne. Le 3 septembre, la France
et l'Angleterre, alliées de la Pologne, déclarent la guerre à
l'Allemagne, la mobilisation générale ayant été décrétée la veille.
Dès le début des hostilités, le village de Steinbach servit de
cantonnement à un bataillon des Transmissions du Génie, le 18e.
Commençait alors entre les belligérants français et allemands ce qui fut
appelé "la drôle de guerre", une trêve militaire qui dura jusqu'au
printemps 1940.
Le 18e Bataillon de Transmissions du Génie était composé d'une compagnie
de sapeurs radiotélégraphistes, d'une compagnie de sapeurs
téléphonistes et d'une section colombophile.
Au début, tous ces soldats étaient logés dans les granges, les hangars
et les salles de classe de l'école, mais très rapidement ils trouvèrent
à se loger un peu plus confortablement chez l'habitant. Pour parer à
l'ennui, certains soldats n'hésitaient pas à aider nos cultivateurs à
faire les récoltes et même à vendanger. Au mois de février 1940, le 18e
fut déplacé et remplacé par le 28e Bataillon, composé principalement de
Languedociens.
Le 10 mai 1940 débute la grande offensive allemande. Nos sapeurs
transmetteurs furent alors souvent en alerte ou en patrouille pour faire
la chasse à des prétendus espions parachutistes ou à la recherche
d'agents de la 5e colonne.
Simultanément, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg sont envahis.
La supériorité aérienne et l'emploi des divisions blindées allemandes
désorganisent les armées françaises et britanniques et les contraignent
à la retraite. La frontière française est franchie le 12 mai. Le 27 mai,
les Allemands atteignent Calais. Le 18, Dunkerque est évacuée. 234 000
Anglais et 112 000 Français parviennent à s'embarquer pour l'Angleterre.
Le 6 juin, le front français est percé sur la Somme, sur l'Aisne et la
Basse-Seine ; il est tourné vers
l'Alsace et la frontière Suisse.
A la fin du mois de mai, après la fête patronale de Steinbach, les
sapeurs du 18e Bataillon des transmissions du génie quittèrent le
village. La plupart d'entre eux furent capturés par les Allemands du
côté du col de la Schlucht et incarcérés dans un camp de prisonniers à
Colmar une quinzaine de jours plus tard.
L'Italie déclara la guerre à la France
et à l'Angleterre le 10 juin. Le 16, des avions italiens survolent le
ciel de Steinbach, ils lâchèrent
quelques bombes du côté de la gare de Cernay. Des rafales de
mitrailleuses se font entendre. Quelques unités françaises en retraite
montèrent la route des Crêtes ; mais très vite la retraite se transforma
en débandade. N'étant plus commandés, ces soldats abandonnaient leur
matériel et leurs attelages dans le fossé de la route et se dispersèrent
pour aller à la recherche de vêtements civils pour échapper à la capture
par les Allemands.
Le matin du 18 juin, des artilleurs français ouvrirent le feu à partir
d'UffhoItz sur des véhicules allemands approchant de Cernay.
Du 19 au 20 juin une unité d'infanterie cycliste allemande stationne
dans le village. Ils affectent de paraître très courtois avec la
population. L'horloge de l'église est mise à l'heure allemande.
Le chef du gouvernement français démissionne. Le maréchal Pétain forme
un nouveau ministère et demande des armistices qui sont signés le 22
juin entre la France et l'Allemagne, le 24 entre la France et l'Italie.
Le 1er juillet, le gouvernement Pétain s'installe à Vichy. Les Allemands
occupent les 3/4 de la France.
Commençait alors le grand drame de l'Alsace occupée. Dès le 18 juin, le
Gauleiter du Pays de Bade Robert Wagner arrivait en Alsace. Le 19 juin,
le drapeau à croix gammée flottait au faîte de la cathédrale de
Strasbourg. Juridiquement l'Alsace reste française, mais les intentions
des Allemands ne tardent pas à apparaître ; le processus d'annexion
commença dès le mois de juin. Le 7 août 1940, l'Alsace et la Lorraine
sont rattachées au Reich allemand. L'autorité supérieure en Alsace fut
confiée au Gauleiter du Pays de Bade qui prit le titre de Gauleiter de
Bade-Alsace. Il fut chargé de germaniser l'Alsace en 10 ans. Les
Alsaciens-Lorrains prisonniers de guerre furent libérés. Les Allemands
exigèrent le retour des Alsaciens évacués dans le Sud-ouest de la
France.
Le 22 juin, les armées françaises de l'Est, en position dans les Vosges
et dans la ligne Maginot, avaient déposé les armes, elles furent
regroupées dans des camps de prisonniers provisoires à Colmar et
Neuf-Brisach. Pendant quelque temps, les agriculteurs du village étaient
autorisés à chercher des soldats français prisonniers à Colmar pour les
aider dans leurs travaux agricoles. Plusieurs soldats du 18e Génie qui
étaient auparavant en cantonnement à Steinbach purent ainsi échapper à
un internement en Allemagne ; car après quelques jours de séjour chez
nos cultivateurs, ils prenaient la fuite vers la zone non occupée avec
la complicité et l'aide de leurs employeurs. Le gouvernement allemand
décida l'expulsion des préfets, des fonctionnaires de l'intérieur, des
juifs et fit reporter les bornes de la
frontière allemande à la limite de celle de 1871. Toutes les mesures
étaient prises pour incorporer juridiquement et linguistiquement
l'Alsace à l'Allemagne. Il y eut donc, comme en Allemagne, une double
administration : l'administration civile et l'administration du Parti
nazi. On introduisit peu à peu les lois allemandes. Dès le 2 juillet, la
germanisation se développait dans les domaines les plus variés, les
communes alsaciennes reprenaient leur nom allemand : Cernay devenait Sennheim, l'expression française ou étrangère fut éliminée, seul
l'allemand sera langue officielle, les prénoms et les noms de famille
francophones furent changés. Les ouvrages français furent
confisqués et mis au pilon. Un décret interdisait le port du béret
basque ; l'usage de la langue française, même dans la vie privée était
formellement interdit et sévèrement réprimé. Le personnel enseignant qui
restait en place fut mis dans l'obligation de subir une rééducation
destinées à le pénétrer de la "Weltanchauung nazie". Des "Lehrer"
allemands arrivèrent d'Allemagne pour endoctriner les écoliers
alsaciens. Le "Schulleiter" allemand de Steinbach fut un nommé Ochs (!),
traduction : bœuf. Notre "Schulleiter", membre du Parti nazi, était le
type même du fonctionnaire allemand, si bien caricaturé par Hansi.
Un beau jour. Monsieur Ochs trouva devant sa porte une botte de paille.
Gros scandale ! Heureusement que l'enquête de la police
allemande, pour démasquer l'auteur de ce forfait, n'a pas abouti mais
cette bonne plaisanterie avait bien amusé les Steinbachois. A partir de
1941, le parti national-socialiste s'implanta peu à peu. Le 2 septembre,
la Hitlerjugend était présente partout et devenait obligatoire pour les
jeunes Alsaciens à partir du 2 janvier 1942. Au début de 1941, quatre
jeunes gens de Steinbach qui, au cours d'une randonnée en montagne,
s'étaient bagarrés avec des membres de la Jeunesse Hitlérienne d'une
ville voisine, furent dans l'obligation de fuir en
Suisse pour éviter leur arrestation et leur emprisonnement par la police
allemande. Ils furent arrêtés en Suisse et remis aux autorités
françaises de la zone libre et ils s'engagèrent, par la suite, dans
l'armée d'armistice.
Le parti national-socialiste déployait en Alsace l'ensemble de ses
ramifications : la SA, la SS, le NSKK, la HJ, dans le but d'englober
dans le parti les différentes classes sociales. Parmi les associations
professionnelles nazies, on trouva les Ligues des Professeurs de
Faculté, des Fonctionnaires, des Médecins, des Juristes, des
Enseignants, etc. Le Front Allemand du Travail s'était substitué aux
syndicats. Il introduisit un système policier très étoffé, exactement
comme celui des autres provinces d'Allemagne.
Le Gauleiter pouvait s'appuyer sur la Gestapo et le Service de Sécurité,
qui utilisaient la loi sur l'emprisonnement de protection, qui
permettait d'envoyer dans un camp de concentration ou en prison sans
aucune raison apparente toute personne arrêtée. Pour l'administration
nazie, les Alsaciens devaient devenir des Allemands et en cas de refus,
ils risquaient tout simplement une transplantation et une dispersion
dans l'ensemble du Reich, et l'occupation de leurs foyers par des colons
allemands. La vie culturelle et spirituelle de
l'Alsace était régentée par le service "Kulturabteillung" installé à
Strasbourg. Elle contrôlait la presse qui se résumait en trois journaux
de langue allemande, les Derniers Nouvelles de Strasbourg, le Courrier
de Colmar et le Journal de Mulhouse ; en matière culturelle, la
seule religion acceptable pour les Nazis était la Gottglaubigkeit, la
croyance en l'être suprême, une espèce de néopaganisme germanique qui ne
trouva guère d'adhérents dans la population profondément catholique de
Steinbach.
Dès le 8 mai 1941, on avait instauré l'obligation du service du travail
(Reichsarbeitsdienst) ; s'ouvrait alors une page douloureuse de
l'histoire alsacienne. Beaucoup d'Alsaciens prirent alors la décision de
se soustraire à cette incorporation de force en quittant l'Alsace soit à
travers les Vosges, soit vers la Suisse. Le 25 août 1942 fut introduite
la loi du service militaire obligatoire. Les premières séances de
conseil de révision furent souvent l'occasion de manifestations et de
désordres. Cela entraîna bien entendu une répression féroce de la
part des Allemands. En octobre 1942 furent enrôlés les jeunes des
classes 1922, 1923 et 1924. L'incorporation de force s'élargit aux
classes 1920, 1921, puis 1914 à 1919 et 1908 à 1913. De mai 1943 à
février 1944 furent incorporés les jeunes des classes 1925 et 1926. Au
mois de juillet les jeunes de la classe 1927 furent incorporés dans le
Reichsarbeitsdienst. Les actes de fuite, de résistance et de rébellion
furent nombreux, mais très durement réprimés par les Nazis. Plus de 100
000 Alsaciens furent incorporés de force dans
l'armée allemande, la plupart servirent sur le front de l'Est, en
Russie, nombreux furent ceux qui ne sont pas revenus et ceux qui
revinrent étaient souvent passés par le sinistre camp soviétique de
Tambow. Vingt-deux Steinbachois incorporés de force dans l'armée
allemande moururent ou disparurent sur le champ de bataille, d'autres ne
survécurent pas aux blessures reçues au combat, en servant une cause qui
n'était pas la leur.
L'Allemagne nazie, qui avait programmé de germaniser l'Alsace, était
arrivée à se faire honnir par la population, en raison de ses méthodes
totalitaires et par son incompréhension de la situation alsacienne.
Après les sombres années de l'occupation nazie, subies très durement par
la population alsacienne, arrivèrent les grandes épreuves de la
Libération. A partir du 6 juin 1944, jour du débarquement des armées
alliées sur la côte normande, l'espoir de la délivrance du joug nazi
renaissait dans les cœurs des alsaciens. Le Général Leclerc, à la tête
de la 2e Division Blindée, libérait Paris le 25 août et Nancy le 15
septembre. La Première Armée française commandée par le Général de
Lattre de Tassigny, débarquée le 15 août sur les côtes de Provence
réalisait la jonction, le 12 septembre, au nord de Chatillon-sur-Seine,
avec les armées débarquées en Normandie. Les troupes françaises
atteignent le Doubs. Le front se stabilise. La 1°
armée française se concentre entre Lure et la frontière Suisse. Le 1er
Corps d'Armée du Général Béthouard et le 2e Corps d'Armée du Général
Monsabert reçoivent l'ordre de De Lattre d'opérer leur offensive en
Haute-Alsace, contre la 19e Armée Allemande reconstituée sous les ordres
du Général Wiese. Le 14 novembre l'offensive entraîne une surprise
complète de l'ennemi qui réagit avec vigueur. Le 1er Corps s'empare de
Belfort le 21 novembre, après des combats acharnés. Après une
éblouissante ruée vers le Rhin, des éléments du 1er C.A. atteignirent le
village de Rosenau, Mulhouse est libérée le 23 novembre 1944. Pendant la
même période, le 2e C.A. contribue puissamment à la bataille de
Haute-Alsace en libérant Masevaux le 26
novembre, Dannemarie et Burnhaupt sont libérées les 27 et 28 novembre
1944. A la fin du mois de novembre 1944, les premiers obus français
tombèrent sur Steinbach. Dans les premiers jours du mois de décembre,
une unité d'artillerie s'installe dans le village, elle appartient au
régiment 1211. Des unités de l'infanterie allemande se fortifiaient sur
les hauteurs alentours : Côte 425, Rangenkopf,
Brandwaldkopf, Herrenstubenkopf et Bacherkopf. Steinbach se trouvera en
zone de combat pendant deux mois, elle sera une base de feu de
l'artillerie allemande durant les combats de la libération, pendant le
très rude hiver de 1944-1945.
Les régiments de la 2e Division d'Infanterie Marocaine se battaient dans
les vallées de la Doller et de la Thur, ils avaient pour objectif la
prise de la ville de Thann, pour pouvoir déboucher de la vallée de la
Thur en direction de Cernay par la suite. Le 4 décembre, l'artillerie
allemande qui tentait de stopper l'offensive des unités françaises,
tirait toute la journée à grande cadence. A cinq heures du soir,
l'artillerie lourde française en position dans les environs d'Aspach et
de Schweighouse a ouvert le feu sur le village de Steinbach, pour
réduire au silence l'artillerie allemande. La population affolée courait
partout pour chercher à se mettre à l'abri, dans les sous-sols des
maisons. Le bombardement dura presque toute la nuit. Ce fut une nuit
épouvantable, la première grande alerte pour la population. Ce fut aussi
le début de la vie souterraine, qui durera deux longs et pénibles mois.
Le bilan de la nuit fut très lourd. Quatre personnes
furent tuées ou mortellement blessées. Plusieurs soldats allemands
moururent dans la cour de la ferme Bessey. Plusieurs maisons furent
sérieusement endommagées. La population s'installa donc tant bien que
mal dans les caves disponibles. Beaucoup de personnes, ne se sentant pas
suffisamment en sécurité dans les sous-sols du village, se réfugièrent
dans les anciennes mines du Silberthal et du Schletzenburg. Mais au bout
de quelque temps, cette vie en plein air devenait intenable et ces
personnes réintégrèrent les caves du
village, car ce début de mois de décembre était particulièrement froid
et humide.
Les gens étaient persuadés que cette situation serait de courte durée.
Personne n'aurait alors pensé qu'il faudrait vivre pendant deux mois
interminables dans l'inconfort le plus total, la promiscuité et dans
l'absence d'hygiène. C'était impensable pour la plupart et pourtant...
Sachant avec quelle rapidité l'armée française était entrée en Alsace,
on pouvait penser que sa marche vers la frontière du Rhin allait se
poursuivre et que la libération était une affaire de quelques jours.
Les bombardements étaient presque journaliers. Chaque fois que
l'artillerie allemande effectuait des tirs, le village subissait le feu
de contrebatterie français. Pendant les accalmies, les Steinbachois
s'activaient aux besognes indispensables : nourrir et soigner les bêtes,
aller au ravitaillement, améliorer la sécurité des abris et faire toutes
les choses nécessaires, car la vie continuait. Les hommes furent souvent
requis pour effectuer des travaux, de jour comme de nuit, au profit de
l'armée allemande, ce qui ne se passait pas toujours sans quelques
heurts. Le 20 janvier 1945, la l° armée française déclenchait une
offensive générale de rupture, en vue de liquider la poche de
Colmar. Ce jour-là, le village de Steinbach fut soumis à un feu roulant
de l'artillerie française, feu qui dura trois heures entières. Les
dégâts furent importants, et une nouvelle victime civile vint allonger
la liste déjà longue.
Les Tirailleurs de la 4e Division Marocaine de Montagne se battaient
dans des conditions atmosphériques épouvantables, en pleine tempête de
neige, contre les grenadiers de la Division d'Infanterie 159 allemande,
sur les hauteurs, sans pouvoir obtenir de résultats marquants. Les
Allemands défendaient leurs positions avec acharnement.
Le
29 janvier, après de durs combats, la Côte 425 était tombée sous le
contrôle de l'armée française. Les Steinbachois redoutaient alors une
aggravation de leur situation, dans le cas d'une résistance allemande à
l'intérieur même du village, comme ce fut le cas entre Noël et le Nouvel
An de 1914-1915 où le 152e R.I. français et le 161e R.I. allemand se
livrèrent un sanglant combat pour la possession du village.
L'artillerie allemande quitta Steinbach dans la nuit, au grand
soulagement de la population. Le 2 février, la ville de Colmar était
libérée. De violents combats étaient en cours du côté de Wittelsheim et
aux abords de Cernay.
Le 4 février, aux environs de 10 heures du matin, une unité du 1er
Régiment de Tirailleurs Algériens fit son entrée sans combats dans
Steinbach. les Allemands avaient quitté le village dans la nuit, pour se
replier vers le Rhin. Les libérateurs furent chaleureusement accueillis
par la population. La joie était partout, ce fut un moment privilégié et
merveilleux pour les Steinbachois.
Mais le 1er R.T.A. n'a fait que passer dans le village, il devait
continuer sa mission de protection du flanc gauche des divisions
françaises victorieuses qui progressaient hardiment dans la plaine
d'Alsace, en direction de Colmar. Ainsi se terminait cette époque
extrêmement dangereuse, incroyablement éprouvante et très difficile à
vivre pour les habitants de Steinbach, mais qui a eu pour
contrepartie la fin de l'occupation nazie et le retour à la liberté.
L'Alsace vient en deuxième position, après la Normandie, parmi les
provinces de France qui subirent le plus durement les conséquences de la
guerre 1939-1945.
Le village de Steinbach eut à déplorer des pertes très élevées :
- Victimes militaires : ......... 24
- Victimes civiles : ............ 10 (plus 3
originaires de Steinbach habitant Cernay)
Quatre personnes furent déportées en Allemagne, dont deux moururent ou
disparurent pendant leur déportation.
En l'absence d'archives officielles, il n'est pas possible de chiffrer
les destructions et dommages occasionnés aux bâtiments et aux biens de
la commune.
Plusieurs maisons d'habitation furent entièrement détruites. Presque
toutes maisons et annexes, les bâtiments publics et l'église
paroissiale étaient plus ou moins endommagées. L'usine Rollin a subi
d'importants dégâts.
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