Un repas
pour la restauration des calvaires
Le conseil de Fabrique de Steinbach
organise son repas paroissial destiné à aider à la
restauration des deux calvaires du village dimanche 15
octobre. L'équipe du comité de fêtes de la paroisse
catholique de Steinbach, à savoir Bruno Gustav, Angelo d'Agostin,
Christian Espla, Gérard Brengarth, Casimir Karpierz et le
curé Jean-Paul Freudenreich ainsi que tous les bénévoles
invitent les Steinbachois, leurs familles et les habitants
des communes voisines pour ce sixième repas paroissial. Cet
événement reste un moment de rencontre convivial, un moment
de foi et un moment gastronomique prisé. La choucroute
garnie préparée par le traiteur Edel, les tartes, fromages
et café ont déjà bonne renommée. La manifestation débutera à
10 h 30 avec une messe. À 11 h 45 sera servi l'apéritif et à
12 h 15 le repas au foyer. Une magnifique tombola dont le
gros lot sont deux tableaux de l'artiste locale Michèle
Bruel Rupp animera l'après midi.
|
L'Alsace du 29.9.2006
|
Symbole d'espérance
Le bénéfice de ce repas contribuera à
la restauration des calvaires rue des Oiseaux et celui plus
important de la rue de la 1r e Armée.
Ce dernier édifice en fonte fut érigé à l'époque du curé
Charles Kieffer en 1897. Dominique Deiber avait été l'un des
grands donateurs. Il représente une crucifixion avec Marie,
Jean l'apôtre bien aimé et Marie Madeleine. Pour
information, le mot calvaire vient du latin « calvarium »
crâne, rappel du mont Golgotha, « mont du crâne » où fut tué
Jésus. Les premières communautés chrétiennes cachaient le
symbole de la croix, symbole de martyr. Mais vers le VIIe
siècle de notre ère, les mentalités changèrent et la croix
devint symbole de résurrection, d'espérance. Ainsi, il en
fut édifié à travers l'Europe, l'Afrique du nord et le Moyen
Orient, souvent à la croisée des chemins ou sur des
hauteurs, en signe de souvenir, de protection du Tout
Puissant. Il y a 50 ans, raconte le curé Freudenreich, les
anciens se découvraient et les femmes faisaient un signe de
croix en passant devant un calvaire.
Sonia Vuillequez
|
Le calvaire rénové.
Dimanche
15 juillet à 17 h, une cinquantaine de personnes ont participé à la
bénédiction du calvaire rénové, rue de la
Ire Armée à Steinbach.
Ce calvaire a été offert par un habitant du village, Dominique Deiber,
en 1897. À l'époque, on se découvrait devant un calvaire et les soldats
faisaient le salut militaire. C'était aussi un lieu populaire de
confidence et de prières avec le Très Haut. Mais peu à peu, le calvaire
a subi les dommages du temps.
Le curé Jean Paul Freudenreich et le conseil de fabrique ont décidé de
réagir. L'an dernier, ils ont organisé une tombola, dont le gros lot
était deux tableaux de l'artiste locale Michèle Bruel-Rupp, pour
soutenir cette action de rénovation du calvaire. Aussi était-il logique
que cette même créatrice se charge de la restauration (peintures) de
l'œuvre. Le sablage a été fait par l'entreprise la Métallerie de Cernay.
Il y a deux mois, Michèle Bruel-Rupp est venue prendre l'ambiance, noter
les détails, établir des croquis et des nuanciers de couleurs pour être
au plus près d'une rénovation actuelle respectant l'esprit du passé.
Durant une quinzaine de jours, elle a investi le calvaire et a repeint
la croix, le Christ et les trois personnages (Marie, Marie-Madeleine et
l'apôtre Jean).
Dimanche 15 juillet à 17 h, sous une chaleur étouffante, le curé
Freudenreich, le conseil de fabrique emmené par son président, le maire
Pierre Hanss qui a confirmé, lors de la cérémonie, l'attribution d'une
subvention au titre d'élément du patrimoine, la peintre Michèle
Bruel-Rupp, la chorale Sainte Cécile, une délégation des pompiers de
Steinbach, des présidents d'association et de nombreux fidèles ont
participé ensemble à la cérémonie de bénédiction en chantant et en
priant.
Un verre de l'amitié à la caserne des pompiers a conclu ce moment de
recueillement qui s'inscrit dans une tranche d'histoire steinbachoise.
L'Alsace 20.07.2007
Sonia Vuillequez
|
|