Des chiffres......7, 77 , 4, 10, 40


Dans la Bible, les chiffres et les ombres ont tous un sens. Ils sont non seulement symboliques,
mais ils s'inscrivent aussi dans l'histoire et dans l'inconscient collectif du peuple hébreu. Par exemple, 7, c'est la perfection, et 77, c'est plus que la perfection. On se rappelle que dans
Évangile, un apôtre demande à Jésus :
Combien de fois faut-il pardonner ? Sept fois ?  Et Jésus de répondre : Non pas sept fois mais  soixante-dix-sept fois 7 fois » (Mt 18,21).
Le chiffre 4 exprime la symbolique d'une plénitude. Dans la Bible, 4, c'est toute la terre qui est prise en compte, avec les quatre points cardinaux.

Pour le nombre 10, même chez nous, dans nos proverbes, on dit : Comme les dix doigts de la main». Dans la Bible, ce chiffre représente les 10 commandements. Et si on remonte au livre de
la Genèse, on y retrouve les 10 paroles de Dieu qui sont à l'origine de la vie.

Quant au chiffre 40, c'est le temps d'une saison humaine. Le temps d'une génération, celle du Peuple de Dieu qui a traversé le désert.

40 représente aussi les 40 jours de deuil officiel pour un simple mortel ; pour un roi, le deuil est de 70 Jours. Quant au livre de Jonas, il est dit : «Encore 40 jours, et Ninive sera sens dessus dessous» (Jonas 3,4)

Le chiffre 40 évoque également les 40 jours de Jésus passés au désert. Et quand on fait un jeûne, 40 jours, c'est le maximum pour survivre.

Quand on multiplie 40 par 10, on arrive à 400 : c'est juste le temps qui sépare Abraham de l'Exode (c'est-à-dire de 1800 à 1400 avant Jésus-Christ).

A notre époque, aujourd'hui, un dicton populaire dit : «je m'en moque comme de l'an 40 ". Les dictons populaires sont un peu l'émanation de la sagesse du peuple. En 1640, on raconte qu'il y eut en France un hiver très rigoureux. Il avait duré plusieurs mois, au point qu'au printemps, les pousses de blé avaient pourri dans la terre. Si bien qu'il y eut une famine, une des plus grandes,
avec plusieurs milliers de morts en France. Le bon sens populaire en a alors fait un dicton pour exorciser l'horreur : «Je m'en moque comme de l'an 40 ! ».