TOUS CEUX QUI VIENNENT NE SONT- ILS PAS INVITES AU REPAS ? Il n’est jamais agréable de faire une remarque qui peut être mal prise et c’est le cas de ce petit texte. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que notre société se déchristianise, que la pratique et encore plus la connaissance de notre foi et de ses traditions se perdent. Cela entraîne quelques situations où les personnes n’agissent plus selon les usages en cours dans l’Église. Il arrive que des gens qui ne sont pas du tout pratiquants, voire incroyants ou d’autres religions participent à une messe lors d’une communion solennelle, d’une confirmation, d’un mariage ou plus souvent lors d’un enterrement. En général ils essayent de suivre le mouvement : assis, debout, à genoux éventuellement, et quand arrive le moment de communier, ils suivent, en croyant bien faire. Communier c’est se déplacer jusqu’à l’autel pour recevoir un morceau de pain qui, pour les catholiques est le Corps du Christ. C’est là qu’il y a un problème : on peut assister à une messe par simple politesse, ou pour faire plaisir, ou par devoir mais, communier, est une démarche différente, c’est une démarche de Foi qui suppose adhésion à la doctrine chrétienne et une certaine disposition du cœur. Il ne faut donc pas se sentir obligé de participer: vous ne serez pas jugés et même votre attitude sera appréciée..
Si vous êtes concernés et que ce mot
tombe entre vos mains ne vous fâchez pas, essayez de comprendre : il ne s’agit pas d’une
exclusion mais d’une démarche de vérité. Si malgré tout vous voulez participer, je
vous livre au moins le mode d’emploi. Quand le prêtre, ou une autre personne vous
présente l’hostie (morceau de pain) il dit : " le Corps du Christ "
et vous répondez " Amen " (J’ y crois) en présentant les deux
mains l’une sur l’autre. L’hostie est déposée dans la main supérieure et vous la
portez à la bouche immédiatement avec la main restée libre. Merci d’avance pour votre
compréhension. |
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Ma Mère.
Par toi je
suis venu au monde:
Par toi, je
suis venu au don.
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Dieu face à la science. Science et foi ont connu une longue histoire de relations tumultueuses. Mais pour la première fois, notre fin de siècle paraît offrir une possibilité au dialogue de s'ouvrir. Le moment semble enfin venu d'enterrer les haches de guerre. Scientifiques et croyants sortent peu à peu des oppositions irréductibles. Les temps sont révolus où chacun voulait détenir le monopole d'un savoir unique, global et définitif sur le monde. De part et d'autre, plus de modestie s'impose. La science, ainsi, progressant en ce siècle comme jamais, fait reculer toujours plus loin l'horizon des connaissances et par la même les frontières de l'inconnu. Plus la recherche avance, plus la réalité se révèle complexe et insaisissable. Les mystères de la vie et de la mort restent largement inconnus aux biologistes et ceux de la conscience sont loin d'être épuisés. Des pans entiers de l'histoire de l'univers échappent toujours aux télescopes et aux satellites des astrophysiciens. Il y a, pour ainsi dire, encore tout à découvrir sur l'infiniment grand, l'infiniment petit et l'infiniment lointain, sur les débuts du monde et sur sa fin. A la différence de leurs prédécesseurs du XIX° siècle, les scientifiques ont cessé de prétendre qu'ils pourraient tout expliquer de l'univers et du monde. Et leurs connaissances expérimentales ont progressivement poussé les croyants à lire autrement la Bible : celle-ci n'explique pas définitivement tout. Les religions, du coup, admettent la légitime autonomie de la science. Cela ne va pourtant pas de soi pour tout le monde. Les courants fondamentalistes séduisent de nouveaux et nombreux adeptes. Aux États-Unis, par exemple, les créationnistes soutiennent contre vents et marées que le monde fut véritablement créé en sept jours et qu'Adam fut réellement le premier homme. D'autres, encore, prétendent que la théorie du big-bang, prouverait la véracité du récit de la création du monde. Ce genre d'exercice s'est pourtant déjà révélé périlleux dans l'histoire. L'expérience devrait appeler à plis de réserve sur de tels rapprochements hâtifs. La théorie du big-bang n'est qu'un hypothèse du moment, déjà très controversée dans la communauté scientifique elle-même. Deux approches différents de la réalité. Dont acte, donc: science et foi constituent désormais deux approches différentes de la réalité, des domaines qui n'ont pas les mêmes méthodes de connaissance. Les deux démarches ne sont pas condamnées pour autant à rester parallèles et à s'ignorer. De fait, théologiens et scientifiques débattent, même si c'est de moins en moins sur le contenu des découvertes et de plus en plus sur leurs applications pratiques. Car jamais la science n'a posé autant de questions éthiques, et d'abord aux scientifiques eux-mêmes. Nul ne peut sérieusement imaginer que chercher les empêche ou les dispense de réfléchir sur ce qu'ils mettent en œuvre: sur la transformation de l'humain et du monde par l'homme,- avec, par exemple, les manipulations génétiques-,sur l'assistance médicale à la procréation, la biologie ou l'écologie... Scientifiques et gens d'Église s'interrogent souvent pareillement: ce qui est possible techniquement est-il justifiable moralement? Les comités d'éthique symbolisent ce nouveau dialogue: théologiens et chercheurs s'y côtoient. A l'avenir, le débat est possible à condition que chacun se positionne clairement: si le scientifiques ont l'honnêteté de reconnaître qu'ils ne peuvent résoudre seuls les questions éthiques suscitées par leurs découvertes, et si les chrétiens renoncent à attendre des scientifiques des réponses toutes faites. Cette attitude ne devrait pas dérouter ceux qui pressentent que la question de Dieu n'est pas du seul domaine du savoir. Reconnaître cela ne revient pas à dire que la foi serait irrationnelle ou naïve, mais qu'aucune connaissance scientifique ne saurait fonder la conviction du croyant. La preuve en est qu'à compétence égale, deux astrophysiciens, à partir de la même observation minutieuse du ciel, concluront l'un à l'existence de Dieu et l'autre à son improbabilité. Car Dieu ne se constate, ni ne s'analyse ou se déduit. On lui fait foi... Tout authentique croyant le confessera bien volontiers: que serait donc une foi qui n'engagerait pas le risque de sa liberté. ( Extrait de la Croix du 11 mai 1999) Claude PLETTNER |
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Les droits de l'homme
face au droit de Dieu. Au nom des droits de l'homme, il y a de justes combats. Mais aussi des revendications ambiguës, quand chacun n'accepte plus d'avoir des comptes à rendre autrement qu'à soi-même.
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