Brésil : « pas d'excommunication » |
B.S., de Froeningen, souhaite «rétablir la vérité» quant aux «excommunications» annoncées à la suite de l'avortement d'une petite Brésilienne qui avait été violée Contestant notamment un titre paru en mars dans nos colonnes (Vatican - Fillette excommuniée après un viol: un évêque approuve), B.S. fait d'abord observer qu'« un enfant ne peut faire l'objet d'une sanction canonique ». Citant ensuite l'évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Rey, qui séjournaît au Brésil au moment de l'affaire et qui a affirmé que « ni la petite fille, ni la mère n'avaient fait l'objet d'une excommunication » B.S. explique : « Interrogé par la presse sur la position de l'Église au sujet de l'avortement subi par cet enfant, Mgr Cardoso Sobrinho s'est contenté de rappeler l'enseignement de l'Eglise : tout avortement provoqué est un délit contre la vie humaine qui encourt l'excommunication latae sententiae, c'est-à-dire automatique. La presse brésilienne, reprise par les médias internationaux, a estimé alors que l'archevêque avait excommunié la mère, les médecins avorteurs et, pour faire bonne mesure, la fillette elle-même. Or, il n'avait excommunie personne [...]. c'est ce rappel à la loi de l'Eglise que le préfet de la Congrégation des évêques a "approuvé" et non pas une excommunication qui n'a pas eu lieu [...] » L'Alsace du 28.5.2009 |
Le Pape Benoit XVI lève l'excommunication de quatre évêques lefebvristes : le décret + réactions |
Déclaration des évêques de la Province de Besançon et des évêques de Metz et de Strasbourg à propos de la levée d’excommunication des évêques de la Fraternité St Pie X. |
Par décret signé le 21 janvier 2009, le Pape Benoît XVI a levé l’excommunication concernant les évêques ordonnés le 30 juin 1988 par Mgr Lefebvre, sans le consentement de Jean-Paul II et malgré son avertissement explicite. Il s’agissait donc de la part de Mgr Lefebvre et des évêques qu’il a ordonnés, d’un acte de désobéissance, particulièrement grave. Seul le Pape est habilité à lever l’excommunication qu’entraînait, de fait, cette désobéissance caractérisée. Accueillant favorablement la demande du supérieur général de la Fraternité Saint Pie X, (lettre du 15 décembre 2008), le Pape a pris cette décision au terme de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens et le jour anniversaire de l’annonce du concile œcuménique Vatican II par le bienheureux Jean XXIII. L’acte de miséricorde que le Pape pose aujourd’hui ne saurait être interprété comme une victoire de ceux qui refusent l’autorité revenant à tout concile œcuménique. Il implique au contraire une recherche et un dialogue pour faire toute la clarté sur sa réception comme sur d’autres points de la vie de l’Eglise et de la société. Aujourd’hui, nous prions pour que la décision du Saint Père soit reçue pour ce qu’elle veut être : non pas une remise en cause du Concile Vatican II, mais un acte d’apaisement et d’ouverture à l’égard de frères qui avaient rompu la communion de l’Eglise et disent maintenant vouloir la réintégrer pleinement. Pasteurs de nos communautés diocésaines, nous nous souvenons de ce que Benoît XVI déclarait au lendemain de son élection : « Alors que je me prépare moi aussi au service qui est propre au successeur de Pierre, je veux affirmer avec force la ferme volonté de poursuivre l’engagement de mise en œuvre du concile Vatican II, dans le sillage de mes prédécesseurs et en fidèle continuité avec la tradition bimillénaire de l’Eglise ». Mercredi 28 janvier 2009 Mgr André LACRAMPE, archevêque de Besançon |