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Prêtres depuis 50 ans, les jubilaires étaient réunis à Sélestat.

L’église Saint-Antoine et la communauté catholique de Sélestat ont accueilli, mercredi 15 juin 2011, la rencontre des prêtres d’Alsace ordonnés il y a 50 ans, en 1961. Parmi eux, Mgr Joseph Doré, l’ancien archevêque de Strasbourg qui a présidé la célébration. Autour de Christian Kamenisch, curé de Sélestat et des religieux du couvent, se trouvaient douze jubilaires : Gérard Auer (n'est pas sur la photo), Paul Bruder, Jean-Paul Freudenreich, René Frison, Léon Gurtner, Fernand Kuhn, Joseph Mehl, Antoine Meyer, Joseph Oster, Fernand Schneider, Pierre Thuet , Gérard Waldner.

« Les prêtres m’ont fait la grande joie et l’amitié de m’inviter. Nous sommes heureux de nous retrouver autour du Père René Frison de Sélestat dans la belle église de la famille missionnaire de Notre-Dame qui nous a généreusement accueillis », a confié l’archevêque qui n’a pas été ordonné prêtre à Strasbourg mais, également en 1961, à Nantes. D’ailleurs, « ils m’ont invité chaque année le mercredi après la Pentecôte », a-t-il ajouté.

Lors de cette cérémonie, l’assemblée a été invitée à « prier pour les prêtres qui exercent leur ministère, pour ceux qui sont décédés, pour que l’Église d’Alsace puisse avoir, à l’avenir, des prêtres… ».

Retraités et moins visibles, il est important que les jubilaires continuent à prier dans le secret… leur a aussi suggéré, entre autres, leur évêque.

le 17/06/2011 par Denis Ritzenthaler                    Journal "L'Alsace"

      
             Jubilé d'Or du curé Jean-Paul Freudenreich


Dimanche 26 juin, le curé Jean-Paul Freudenreich célébrera son Jubilé d'Or sacerdotal en l'église St-Morand de Steinbach.
Il est né en 1933 à Pfaffenheim, dans une famille de viticulteur, et c'est en l'église saint Martin de ce village que Jean-Paul Freudenreich  a célébré sa première messe, le 2 juillet 1961.
Le mois suivant, il est nommé vicaire à Guebwiller. Un souvenir fort ? « J'assumais une partie de l'aumônerie de l'hôpital, et je suis allé voir un monsieur qui m'a dit : "Je sais que je vais mourir, mais cela ne me fait pas peur". Quelques jours plus tard, les gendarmes m'ont appelé, parce qu'un jeune de 14 ans venait de se suicider par dépit amoureux. Pour un jeune prêtre,c'est marquant ! Je faisais aussi l'enseignement religieux dans les écoles primaires, au lycée classique  et au lycée technique. Là, les grands gaillards s'en fichaient royalement ! ».

Rester en lien avec le Christ.


Dix ans après, il est nommé curé à Biesheim, et encore dix ans après Mgr Elchinger lui confie la paroisse et le doyenné de Cernay. Mais il n'y restera que trois ans : un sérieux problème de santé l'oblige à davantage de calme. Il demande et obtient Steinbach, où il s'installe comme curé en septembre 1984. Il y est resté jusqu'à sa retraite, en 2007. Il est maintenant «retiré» (un mot très impropre) à l'entrée du village, dans une maison appartenant au Conseil de Fabrique de la paroisse, qu'il a rénovée et baptisée " La Coquette"  Il y est seul depuis un an, sa fidèle servante Marguerite étant en maison de retraite.

A Steinbach, il avait mis en chantier la restauration de l'église, de la chapelle du Birling et de l'oratoire d'Itiss. « Tous les lieux de culte me tiennent à cœur, précise-t-il, et la rénovation de la chapelle de St-Morand me réjouit, mais je n'y suis pour rien ». Jean-Paul Freudenreich a aussi créé un site Internet remarquable ( www.steinbach68.org ), qu'il continue d'entretenir et d'alimenter, autant pour la paroisse que pour la commune.

Dimanche 26, ses amis de Steinbach et des autres paroisses se retrouveront en l'église Saint-Morand pour 15 h 45. « C'est une messe d'action de grâces et je la célébrerai moi-même, dit-il. Mais je ne sais pas ce qui se prépare, je n'ai pas le droit d'entrer dans l'église à partir de samedi». Il sourit, avant d'ajouter : « Ce qui m'a toujours paru le plus important, c'est de célébrer l'eucharistie et de rester en lien avec le Christ, au travers de la méditation et de la prière ».
                                                                            D.N    25.06.2011       -   P.Br.

  
 

 

 

Au revoir M. le curé, bonjour Jean-Paul !

  Célébration du jubilé d'Or au Schauenberg

Très attaché à son village natal, Pfaffenheim, l’abbé Jean-Paul Freudenreich a tenu à partager l’événement de son jubilé d’or avec ses nombreux amis qu’il y compte. C’est ainsi que, ce dimanche au pèlerinage de Notre-Dame du Schauenberg, il a présidé une messe d’action de grâces dans une chapelle occupée jusqu’à la dernière place.
Accueilli par l’abbé Claude Winckler, curé-doyen, le prêtre a été très sensible à ce vaste témoignage de sympathie. Pour lui, ce jubilé marque une étape importante de sa vie religieuse qui a débuté le 2 juillet 1961 lors de son ordination. Par la suite, cet ancien vicaire de Guebwiller, a été nommé curé à Biesheim durant 10 ans avant d’assurer la charge de la paroisse de Cernay. En raison d’un sérieux proL’abbé Jean-Paul Freudenreich.    Photo Jean-Claude Vuilleminblème de santé, il a été nommé curé de Steinbach, en 1984. Il y est resté jusqu’en 2007 lorsqu’il a pris sa retraite au terme d’un ministère bien rempli. C’est d’ailleurs dans ce village que l’abbé Jean-Paul Freudenreich a trouvé un havre de paix basé sur la méditation et la prière.
À l’issue de la célébration, il a partagé le verre de l’amitié avec ses amis du terroir.
L’Alsace lui présente ses félicitations les plus cordiales à l’occasion de son jubilé d’or. 

 Photo J.Claude Vuillemin

Le curé Freudenreich a fêté son jubilé d'or.

Dimanche 26 juin, la communauté chrétienne de Steinbach et environs a fêté le jubilé d'or de son curé Jean-Paul Freudenreich en grande pompe.

Jubilé d’or somptueux pour le curé Jean-Paul Freudenreich  à Steinbach : ici son calice d’ordination reproduit à l’aide de fleurs. Photo S. V.   50 années de vie avec le Christ, les membres de la communauté chrétienne ont chacun apporté une fleur et fait un témoignage : moment émotion pour le Père Jean Paul Freudenreich  Photo Sonia Vuillequez

Jean-Paul Freudenreich, curé de Steinbach à la retraite a eu une fête exceptionnelle dimanche 26 juin. En effet, cette réception a alterné les moments de souvenirs, les marques de remerciements tout au long de l'office religieux et de nombreuses surprises émouvantes. Tout a commencé avec une procession emmenée par des pompiers de Steinbach, la musique de l'Harmonie du Silberthal, les élus, le clergé réuni qui ont conduit Jean-Paul Freudenreich au seuil de l'église dont il a assuré la bonne marche depuis 1984. Là, une coupe de fleurs au sol -un pur chef-d'œuvre- représentait très fidèlement son calice d'ordination.

Lorsqu'il mit les pieds dans l'édifice religieux, le décor qui l'attendait était somptueux. Outre la décoration florale remarquable au-dessus du chœur, des banderoles aux effigies des différents lieux où il a œuvré flottaient, vivants témoins d'un parcours religieux et d'engagement en compagnie de Christ. L'équipe du conseil de fabrique, toutes les équipes des différents secteurs paroissiaux ont à un moment apporté une fleur, l'ont insérée dans un tableau représentant le nombre 50. Chacun a relaté un moment fort de la vie pastorale de Jean-Paul avec beaucoup d'émotion. Un immense apéritif au Foyer dub a clôturé une fête prestigieuse.

Un homme discret mais efficace

Né en 1933 à Pfaffenheim de parents viticulteurs, c'est en l'église St Martin, le 2 juillet 1961, que Jean-Paul célébrera sa première messe. Le lendemain, il célébra sa 1° messe au pèlerinage Notre-Dame du Schauenberg. Ces fonctions l'emmèneront comme  vicaire à Guebwiller,  puis pour dix ans comme curé à Biesheim.

 En 1981, Mgr Elchinger lui confie le doyenné de Cernay mais il n'y restera que trois ans : des ennuis de santé l'obligeront à une fonction plus calme.
Il s'installe en septembre 1984 à Steinbach et ne quittera plus cette commune.

Jean-Paul Freudenreich a mis sur pied et conduit avec le conseil des fabriques et la ville de nombreux chantiers comme la rénovation de l'église, de la chapelle de Birling, de l'oratoire d'Ifiss. Il a aussi créé le remarquable site Internet (www.steinbach68.org)  qu'il continue de suivre. Il aime à dire : « Ce qui me paraît le plus important, c'est de rester en lien avec le Christ. »

 «L'Alsace» lui souhaite encore une longue route.                                                                                                   Sonia Vuillequez