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En proposant les sacrements du pardon et de l'onction des malades, l'Église manifeste que la miséricorde de Dieu continue à nous rejoindre au cœur de ce qui nous paralyse en nous ouvrant un chemin d'espérance.
Dans le Credo, nous affirmons : «
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. » Alors
pourquoi l'Église a-t-elle jugé nécessaire d'ajouter un
autre sacrement ? Dans l'Église primitive, la pénitence est liée à l'initiation chrétienne et ne se distingue pas d'elle. Pourtant, le baptisé continue à pécher
! L' Église met donc en place un sacrement qui va prendre au sérieux la réalité du don de Dieu fait au baptême pour la rémission des péchés et dans le même temps la permanence du péché dans l'histoire. À travers l'histoire de ce sacrement, nous trouvons une constante, célébrer le pardon de Dieu dans l'histoire des hommes (voir encadré).
Comprenons
la réconciliation à
travers sa liturgie
Depuis le concile Vatican II, la liturgie nous aide à répondre à ces questions : comment réaliser que
Dieu nous aime ? Comment répondre à son amour ? Comment donner à cet
acte très personnel une dimension ecclésiale ?
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Dans l'histoire des hommes le pardon de Dieu.
Dès la fin du II° siècle,
l'Église distingue les fautes graves
(meurtres, adultères, apostasie...) qui entraînent l'exclusion de la communauté et les autres.
Elle institue la possibilité d'une démarche
de confession publique, le second baptême, donné
par l'évêque le Jeudi saint. Puis
elle insiste sur la responsabilité
de chacun.
Au XI° siècle, l'accent est mis sur l'aveu
privé. Des peines de substitutions se mettent en place (aumônes, indulgences, pèlerinages...) avec deux sortes de
pénitences, publique pour les péchés publics, privée pour les
péchés privés. Les confessions privées se développent et l'ab- solution est donnée immédiatement
après l'aveu. |
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L'accueil mutuel Chacun est invité à se réconcilier, et pourtant nous ne sommes pas seuls en cause. C'est une démarche ecclésiale. Quand un membre du corps du Christ a péché, c'est tout le corps qui est concerné. Déjà dans le cadre d'une célébration individuelle, le prêtre accueille le pénitent au nom de Dieu et au nom de la communauté. S'ajoute à cela un geste des uns envers les autres dans le cas d'une démarche communautaire : ensemble nous entrons dans ce cheminement de réconciliation et de demande de pardon.
• L'écoute de la parole de Dieu
La
parole de Dieu est première pour les chrétiens. Sans
sa lumière symbolisée par le cierge pascal, pas
d'ombre dans notre vie, seulement la nuit. La lecture
d'un texte d'évangile est central dans toute célébration
: la Bonne Nouvelle est annoncée aujourd'hui.
Quelle place lui donnons-nous dans notre
vie ?
Chaque
passage de l'évangile met en valeur un aspect particulier de l'amour de Dieu.
Ce n'est pas une idée vague d'un Dieu aimant que nous confessons, mais un Dieu
qui voit une veuve dans la peine, un aveugle, un paralytique, des hommes qui ne
savent plus où aller. Son amour prend corps dans des situations concrètes qui
sont les nôtres.
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L'accueil du pardon de
Dieu Dieu
fait le premier pas, mais il ne s'impose pas. Nous ne cueillons vraiment les
fruits de ce pardon donné gratuitement et sans condition, que si nous acceptons
qu'il transforme notre vie. En recevant l'absolution de nos péchés, nous
prenons en toute sincérité la résolution de changer quelque chose dans notre
vie: un temps de prière à Dieu, un geste d'amitié, de partage...
A
l'initiative de Dieu. |
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Guide pour la confession individuelle |
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