Tous appelés à la sainteté.

Scène du jugement dernier
Cathédrale de Saint-Pol de Léon

(photo : Yves-Pascal Castel - DR)

                        Toussaint

Fête de tous les saints

L’Église célèbre la foule innombrable des saints et saintes de tous les siècles qui n’ont pas de fête au calendrier officiel de l’Église. Des hommes et des femmes qui n’ont pas fait parler d’eux, mais qui ont reflété dans leur vie quelque chose du visage de Jésus Christ ressuscité.
La voie de la sainteté est celle des Béatitudes de l’Évangile : pauvreté, douceur, amour fraternel, paix, justice, contemplation de Dieu…
« Heureux les pauvres de cœur :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les cœurs purs :ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :
le Royaume des cieux est à eux ! »

Voir également

  L’Évangile de la Toussaint
  La Toussaint et Halloween
                 L’Église du ciel et l’Église de la terre

                                                                                                                                                                           

     Evangile de la fête de Toussaint

Les Béatitudes (Matthieu 5, 1-12)

Heureux les pauvres en esprit,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux les affligés,
car ils seront consolés.
Heureux les affamés et assoiffés de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux les persécutés pour la justice,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l'on vous insulte,
si l'on vous persécute
et si l'on vous calomnie de toutes manières
à cause de moi.
Soyez dans la joie et l'allégresse,
car votre récompense sera grande dans les cieux.

                          Voir également
                                    
La Toussaint
                                     L’Église du ciel et l’Église de la terre
                                     La Toussaint et Halloween

                                                                                                                                                                             

                                                                                                         Faut-il accepter « Halloween » ?

Halloween : voilà un mot qui, en ce mois d’octobre, semble revêtu d’un étrange pouvoir : celui de faire surgir tout un monde de fantômes, de sorcières, de diables…

On nous dit que tout cela n’est rien d’autre qu’un jeu humoristique, destiné à amuser les enfants, et aussi – pourquoi pas ? – les adultes. Mais peut-on s’amuser avec n’importe quoi ?

Toute société humaine cherche à garder le souvenir de ses membres défunts. En agissant ainsi elle honore leur dignité. Elle s’honore aussi elle-même.

Autour du 1er novembre la plupart d’entre nous, croyants ou non, souhaitent se recueillir, d’une manière ou d’une autre, pour retrouver le souvenir des proches qui sont partis. Faut-il laisser se brouiller ce repère humain fondamental ? Faut-il accepter que les enfants d’aujourd’hui ne puissent penser aux défunts qu’en projetant sur eux des images dérisoires et grimaçantes ?

Si nous sommes chrétiens, nous croyons fermement qu’à la mort notre vie n’est pas détruite, mais transfigurée. Nous croyons que nos frères et sœurs partis sont déjà entrés dans la joie de la maison de Dieu, ou destinés à y entrer, avec l’aide de notre prière. Et cette foi est pour nous source de paix et d’espérance.

Voici quelques points de comparaison qui m’ont été suggérés récemment. Je les trouve tout à fait pertinents, et je les reprends tels quels.
 

Toussaint

Halloween

Une communion de frères et de soeurs vivant dans la lumière.

Une troupe gesticulante qui déambule en habits macabres.

Des visages d’hommes et de femmes transfigurés.

Des visages de monstres défigurés.

Des visages à découvert, pacifiés et pacifiants.

Des visages masqués et grimaçants.

Une assemblée qui dit sa joie de ne vivre que de don et de grâce

Une troupe qui brandit des menaces pour extorquer quelque bien

Un monde de sérénité et de consolation

Un monde de dérision et de peur

Des vivants « pour de vrai » !

Des morts « pour de faux » !

Voir également

La Toussaint
L’Évangile de la Toussaint
L’Église du ciel et l’Église de la terre
 


La communion entre l'Église du ciel
et l'Église de la terre

En attendant que le Seigneur soit venu dans sa majesté,
accompagné de tous les anges
et que, la mort détruite, tout lui ait été soumis,
les uns parmi ses disciples continuent sur terre leur pèlerinage ;
d'autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore ;
d'autres enfin sont dans la gloire, contemplant
« dans la pleine lumière, tel qu'il est, le Dieu un en trois Personnes ».
Tous cependant, à des degrés et sous des formes diverses,
nous communions dans la même charité envers Dieu et envers le prochain,
chantant à notre Dieu le même hymne de gloire.
En effet, tous ceux qui sont du Christ et possèdent son Esprit,
constituent une seule Église
et se tiennent mutuellement comme un tout dans le Christ.
Donc, l'union de ceux qui sont encore en chemin,
avec leurs frères qui se sont endormis dans la paix du Christ,
n'est nullement interrompue ;
au contraire, selon la foi constante de l'Église,
cette union est renforcée par l'échange des biens spirituels.
Etant en effet liés plus intimement avec le Christ,
les habitants du ciel contribuent à affermir plus solidement
toute l'Église en sainteté,
ils ajoutent à la grandeur du culte que l'Église rend à Dieu sur la terre
et l'aident de multiples façons à se construire plus largement.
Car, admis dans la patrie et présents au Seigneur par lui, avec lui et en lui,
ils ne cessent d'intercéder pour nous auprès du Père,
offrant les mérites qu'ils ont acquis sur terre
par l'unique Médiateur de Dieu et des hommes, le Christ Jésus,
servant le Seigneur en toutes choses
et complétant en leur chair ce qui manque aux souffrances du Christ
en faveur de son Corps qui est l'Église.
Ainsi leur sollicitude fraternelle
est du plus grand secours pour notre faiblesse.

Concile Vatican II
Constitution sur l’Église Lumen Gentium, n° 49

Voir également
                                    
La Toussaint
                                     L’Évangile de la Toussaint
                                     La Toussaint et Halloween

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